1er mai 2012

Des Inégalités Public/Privé ? Vraiment ?

 

Les  Inégalités Public/Privé existent depuis longtemps. Elles ont été dénoncées, et le sont encore en permanence, par de multiples auteurs et associations. Mais ces dénonciations n’ont aucun effet sur l’augmentation des privilèges, ou le détournement de l’argent Public. La « classe politique » qui exerce le pouvoir en France veille soigneusement à verrouiller toute divulgation de la vérité sur ces 2 sujets : L’omerta règne

 

 

Les  Inégalités Public/Privé existent depuis longtemps.

 

Elles ont été dénoncées, et le sont encore en permanence, par de multiples auteurs et associations, dont on trouvera un inventaire, non exhaustif, en suivant le lien : http://abolitiondesprivileges2012.fr/index.php/chiffres-sources?id=92

Mais leurs dénonciations n’atteignent qu’un nombre très réduit de lecteurs, et les « pétitions » que certaines associations s’entêtent à remettre aux gouvernements et autres instances politiques, n’ont aucun effet sur l’augmentation des privilèges, ou le détournement de l’argent Public.

La « classe politique » qui exerce le pouvoir en France veille soigneusement à verrouiller toute divulgation de la vérité sur ces 2 sujets : L’omerta règne. Le  monde politico-médiatique français est passé maître dans l’art de la désinformation, de la langue de bois, et, pour parler clairement, du mensonge.

 

François de Closets, parce qu’il est apparu – cependant rarement- sur des écrans de TV,  est peut-être l’auteur dont le nom est le plus connu du grand public, à avoir dénoncé les inégalités qui divisent la société française :

  • dés 1982 : « Toujours plus «  – chez Grasset
  • et à nouveau en 2006 : « Plus encore » – Fayard/plon.

Comme on peut le voir par les titres de ces 2 ouvrages, F de Closets dénonce non seulement des inégalités, mais leur augmentation….sur 24 ans.

Signalons que F de Closets ne s’est pas intéressé qu’aux inégalités entre salariés du Public et du Privé. Mais elles sont tout de même bien soulignées dans ses ouvrages.

 

Signalons aussi des  ouvrages  moins connus, plus courts, mais tout aussi exhaustifs et comportant de très parlantes annexes: « Le modèle anti-social français ; ceux qui paient, ceux qui touchent » – 2008 ; et « Ces mythes qui ruinent la France » -2011 ; de Alain Mathieu , Président de l’association Contribuables Associés, aux  Editions du Cri. Ces ouvrages constituent  en quelque sorte des synthèses d’articles que vous pouvez lire gratuitement sur le site de cette association : http://www.contribuables.org/

 

L’ifrap vient de mettre en ligne un inventaire de ce qu’il considère constituer les 10 plus grandes inégalités Public/privé : http://www.ifrap.org/Public-prive-les-10-differences,12636.html)

 

Si vous avez aujourd’hui l’âge de voter, vous avez peut-être en mémoire des expressions telles que : « La fracture sociale », ou « La France d’en HAUT, la France d’en Bas ».Pas de définition précise…De simples slogans destinés à récolter un maximum de votes,  chaque Français s’estimant  défavorisé, et réclamant plus de « pouvoir d’achat », de « droits », de « sécurité ». Nos brillants politiciens et nos syndicalistes sont passés maîtres dans l’exploitation de ce sentiment d’  « injustice » pour mieux cacher, préserver et  accroître les véritables privilèges.

 

Les Inégalités Public/Privé , ou  Les privilèges de la Fonction Publique:

Les privilèges exorbitants dont jouissent les fonctionnaires résultent de la création du « statut de la fonction publique », des aménagements qu’il a reçus depuis 60 ans, et surtout des abus de positions de monopoles qu’il a permis dans sa pratique. Ce statut  donne aux fonctionnaires des droits spécifiques, exorbitants du droit applicable aux autres citoyens de la République Française.

 

Nous avons classé les privilèges de la Fonction Publique (FP) sous 2 rubriques :

  • Ceux qui résultent directement de l’appartenance à la FP, et profitent à TOUS les fonctionnaires: Nous les avons désignés par « les privilèges statutaires », quoiqu’ils ne soient pas mentionnés dans les statuts (Les divers « statuts » de la FP, ne prévoient pas expressément que l’emploi d’un fonctionnaire est garanti à vie, ni que sa pension de retraite sera égale à 75% de la moyenne de ses 6 derniers salaires. Mais, dans la pratique, c’est bien se qui se passe)
  • ceux qui en résultent indirectement, que nous avons désigné par  « les privilèges collatéraux » ; il s’agit plus exactement de privilèges  supplémentaires que se sont aménagés les fonctionnaires, et qui sont accessibles en principe à tous les fonctionnaires. Mais le fonctionnaire  y accède plus ou moins en fonction de : son désir, sa vocation à remplir les tâches attachées au « poste »  auquel il a réussi à accéder ; sa paresse ou son incompétence à remplir ses tâches ; et surtout son adresse à repérer et à profiter des chemins qui permettent d’accéder à des privilèges spécifiques, dans le véritable maquis des textes organisant la protection des titulaires du « statut ».

 

 

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