1er mai 2012

Combien ça nous coûte chaque année ?

 

Plus de 100 millards par an.

Essaie de te rendre compte : 100 Mds, c’est 6 millions de fois le salaire net annuel d’un jeune en « contrat initiative emploi », ou d’un « smicard ».

Considérons le privilège retraite, qui nous coûte à lui seul environ 50 milliards : cela signifie que les quelques 3 ou 4 millions de fonctionnaires retraités se partagent  aujourd’hui , en plus de ce qu’ils toucheraient s’ils « bénéficiaient » du même système de retraite que nous, l’équivalent de ce  qui pourrait arriver dans la poche de 3 millions d’autres français, à raison de 17.000 € par personne .Sans qu’il soit demandé à ces 3 millions de personnes de rien produire…; et évidemment sans changer l’efficacité de nos « services publics » puisqu’il s’agit de retraités… (n’allez pas comprendre de travers : au niveau de la France entière, il serait aussi idiot de continuer à emprunter 50 milliards par an pour les « donner » à 3 millions de français a ne rien faire, que pour continuer a verser des « sur-pensions » aux retraités du public, qui ne les ont pas méritées.Ce serait aussi IDIOT mais plus JUSTE).

Français non fonctionnaires, français du NTE en particulier, savez vous combien vous coûtent ces privilèges, et gaspillages ? Combien ça nous coûte de financer un train de vie aussi différent du nôtre ?

ou plus précisément : de combien seraient diminuée les « dépenses publiques » si :
a) les inégalités public/privé étaient supprimées du jour au lendemain : abolition des privilèges avec effet  immédiat

                b) le nombre de salariés du secteur public était ramené à un % raisonnable de la population française

et

                c) des gaspillages reconnus, identifiés, étaient supprimés

 

(NB : compte tenu de l’imprécision de certaines données, pas toujours disponibles, de plus, pour les mêmes années, nous considérerons toujours le PIB français comme égal à 2000 Mdrs d’euros de 2008 à 2011)

Nous avons adopté 2 approches.

Arrow1ére approche : estimation de l’économie obtenue pas suppression de chacun des privilèges et gaspillages inventoriés.

Avertissement : on comprendra, vu le soin avec lequel  la mafia au pouvoir dissimule les données statistiques, que  l’estimation poste par poste est difficile, et peut donc être entachée  d’une certaine marge d’erreur. D’autre part, nous avons certainement oublié dans notre inventaire certains avantages cachés, et auxquels  on peut ne pas penser au premier abord compte tenu de la différence des régimes sociaux dans lesquels vivent les salariés du public d’une part, et ceux du privé d’autre part

  • Premièrement : suppression de postes créés en trop depuis 1980   36 Mds/an
  • Deuxièmement : ramener le niveau des pensions  de retraite à ce qu’elles auraient été si les retraités des services publics avaient été affiliés au régime de retraite du privé : fourchette de 50 à 80 Mds pour « Tous ces avantages du statut »
  • Troisièmement : Et encore plus que le ratio d’inégalité! Autres inégalités « statutaires » en matière de retraites  Compté dans le total du 2éme : Tous ces avantages du statut.
  • Quatrièmement : le privilège d’être payé à ne rien faire : Incidence prise en compte dans le 1er, par augmentation du nombre des licenciements (Moins de postes nécessaires pour faire le même travail avec des personnels à l’absentéisme ramené au niveau de celui du privé).
  • Cinquièmement accès au logement : obliger les fonctionnaires qui les occupent alors qu’ils dépassent  les plafonds de revenus qui donnent normalement accès à ces logements, ne procurera pas d’économies, mais permettra  aux plus démunis, pour lesquels ils ont été construits, de se loger.
  • Sixièmement : plafonnement des salaires  des hauts fonctionnaires, suppression des doubles rémunérations et de tous les autres avantages que s’est octroyée l’ « élite » de la République des Fonctionnaires. Compte tenu du faible nombre (quelques milliers ?) de personnes touchées par ces mesures, nous comptons l’économie procurée pour zéro. Mais au plan de la justice, il s’agit de mesures importantes par leur valeur symbolique.
  • Cinquièmement : gaspillages par pure incurie. Estimation très sous-évaluée à 10 Mds,  ne tenant compte en particulier d’aucune réduction des abus et détournements de « dépenses sociales ».(On regroupe généralement sous ce titres des dépenses de natures très variées, mais qui se montent à un total de plus de 500 Mds € par an…)

Total par 1ére approche : entre 96 et 126 Mds par an.

 

Arrow2e Approche, globale.

Nous disposons de comparaisons faites par  l’association Contribuables Associés, et reprises dans les ouvrages d’A Mathieu, Président de cette association, entre l’Allemagne et la France. Bien évidemment une telle comparaison a ses limites, et au nom de « l’exception française », on nous objectera que la France n’est pas l’Allemagne.

Pour ceux qui veulent aller eux-mêmes aux sources : : http://www.lecri.fr/2011/06/19/depenses-publiques-comparaison-france-allemagne/23916 

ainsi que http://www.lecri.fr/2012/02/27/comparaison-france-allemagne-sur-le-cout-des-fonctionnaires-le-derapage-qu%E2%80%99on-nous-cache/29790

Et http://www.lecri.fr/2012/02/09/les-chiffres-du-budget-de-letat-pour-2012/29418

Nous vous résumons  ce que nous avons retenu  de cette comparaison :

6% de PIB, soit 120Mds €  séparent Fr et AL pour les seules dépenses de Fonctionnaires ; à comparer à 10+50 à 80+36= 96 à 126 par la 1éré approche. C’est cohérent comme estimation par défaut pour les économies résultant de l’application  du programme NTE, en « année pleine ».

 

Et c’est un montant global de 210 Mds (10.5 % du PIB) qui pourrait être considéré comme un chiffre à atteindre dans 10 ans (?), comme économie de dépenses publiques,  si la France se décidait non  pas à conserver des services publics à un niveau proportionnel à ce qu’elle avait en 1980, mais à en accroître le rapport qualité/coût en en faisant un secteur moderne et efficace tout en restant , pourquoi pas, « français ». ….

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